TVM plaide pour une prise de conscience et le recours à des outils technologiques dans la lutte contre l'utilisation du smartphone au volant
Temps de lecture 3 minutesL'assureur de transport TVM Belgium estime important que le plus grand nombre possible de transporteurs lutte contre l'utilisation du smartphone au volant. Il œuvre, par exemple, à une prise de conscience par les conducteurs et préconise l'utilisation d'outils technologiques déjà disponibles.
« Il est inacceptable que des usagers de la route utilisent un téléphone mobile au volant », déclare Arjan Bos, ex-PDG du groupe TVM. « Téléphoner au volet multiplie par quatre le risque d'accident ; un risque multiplié par 23 quand on écrit des sms ou qu'on utilise des applis. »
Les études menées par le Vias Institute ont déjà démontré qu'un téléphone mains libres constitue une distraction et rend les conducteurs moins attentifs aux panneaux de signalisation et aux autres usagers de la route. Selon Vias, les estimations les plus prudentes indiquent que cinq pour cent des accidents de la route, avec blessé ou décès, sont dus à l'utilisation d'un téléphone mobile au volant. Chaque année, cette utilisation est responsable d'au moins trente morts et de 2500 blessés en Belgique.
Arjan Bos : « Sensibiliser à la sécurité routière est extrêmement important. C'est, en effet, le premier pas vers un changement de comportement. L'erreur humaine joue un rôle dans plus de nonante pour cent des accidents mortels. Il y a donc beaucoup à gagner à un changement de comportement au volant. C'est pour cette raison que TVM assume sa responsabilité sociale, depuis de nombreuses années, par des actions dans le domaine de la prévention et de la gestion des risques. Nous donnons aussi beaucoup d'informations directement à nos clients, mais aussi au travers de campagnes comme les Chevaliers de la Route. La priorité consiste à éviter l'utilisation de l'appli Whatsapp au volant. »
Nous ne disposons pas de chiffres précis sur la relation causale entre le nombre d'accidents et l'utilisation d'applis. Ces cinq pour cent représentent l'estimation la plus prudente. Arjan Bos plaide pour que la police effectue des contrôles rigoureux.
Il ajoute, à ce sujet : « Les conducteurs de camions sont des professionnels et doivent se comporter comme tels. Heureusement, nous constatons que de nombreux conducteurs prennent cette responsabilité au sérieux. N'oublions pas que les conducteurs de poids lourds parviennent souvent à éviter des accidents grâce à leur capacité à anticiper. Il n'y a pas de panacée pour ce problème. D'autant plus que l'entreprise de transport, en tant qu'employeur, n'a pas toujours connaissance de l'utilisation d'appareils privés par leurs conducteurs. La sensibilisation et la prise de conscience sont cruciales. »
Il existe des outils technologiques qui empêchent l'utilisation du téléphone lorsque le véhicule se déplace. Monsieur Bos souhaite une généralisation du recours à ces outils. « Il revient naturellement aux responsables politiques de décider de rendre obligatoire l'utilisation de ces outils, mais pour nous, rien n'est plus important que la sécurité routière. »